À la surprise générale, la 28e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, (Cop 28), s’est ouverte ce 30 novembre aux Émirats arabes unis, avec la ratification de l’accord prévoyant la création d’un fonds « pertes et dommages », pour aider les pays vulnérables face aux conséquences du changement climatique.
Lors de la COP 27 à Sharm-el-cheikh, un accord pour la création d’un fonds spécifique pour le financement, par les pays riches, des dégâts climatiques subis par les pays du sud, avait été obtenu à l’arraché suite à une longue et âpre discussion. A la surprise de tous, dès l’ouverture de la Cop 28 à Dubaï, cet accord a été entériné par les délégués des 198 pays présents à Dubaï. Ils se sont accordé pour renflouer ce fonds destiné à financer les « pertes et dommages » infligés par les dérèglements climatiques aux pays en développement. « Nous avons écrit une page d’histoire aujourd’hui… La rapidité avec laquelle nous l’avons fait est inédite, phénoménale et historique», s’est réjoui le président de la COP28 Sultan al-Jaber qui a annoncé la ratification de cet accord. Cette information a été salué par une ovation debout de la part des délégués présents.
Bien que heureux de l’apprendre, Mattias Söderberg, de l’organisation DanChurchAid, membre de l’Alliance mondiale ACT (Action by Churches Together) pense que « C’est un grand pas en avant. Le prochain défi consistera à assurer le renflouement de ce fonds, afin que des pays tels que le Burkina Faso puissent avoir accès à l’argent ».
Hamidou TRAORE