La composante du Burkina du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) a organisé du 26 au 31 décembre 2023 à Koudougou un atelier de renforcement des « capacités opérationnelles ». En marge de cette activité, M. Farouk Hama Dicko, animateur de l’assistance technique PIDACC, un des acteurs de terrain de la mise en œuvre de la politique du PIDACC nous a livré les exploits du Programme dans la région du Sahel. En effet, la fixation des dunes de sables et la restauration des terres dégradées atténuent les conséquences néfastes de la crise climatique
La région du Sahel du Burkina est notoirement reconnue pour son calvaire environnemental. Le PIDACC a choisi intervenir dans cette région. Un choix évidemment salutaire pour les populations locales. C’est d’ailleurs ce que nous a relaté M. Farouk Dicko. Il fait partir de l’équipe d’animateurs de l’assistance technique du PIDACC intervenant dans la région du Sahel. Selon lui, les animateurs mènent des activités de sensibilisation, de mise en œuvre des activités sur le terrain et plus précisément l’élaboration des sous projets que l’assistance technique au niveau central conçoit pour atténuer les effets néfastes de la crise climatique qui se posent avec acuité notamment dans région aride.
Selon Hama Farouk Dicko, les animateurs mènent d’une part des activités de sensibilisation auprès des populations, et d’autre part de la mise en œuvre des activités sur le terrain et plus précisément l’élaboration des sous projets dans le cadre des activités que l’assistance technique central entend mettre en œuvre.
Ces activités consistent essentiellement à la récupération de terres dégradées. A la fixation des dunes de sable pour empêcher l’ensablement des ressources en eau. Des actions hautement salutaires dans cette région visiblement « la plus sèche, et la plus difficile à vivre au Burkina » à en croire M. Farouk Dicko. Cet animateur indique que les activités de récupération des sols pratiquées a permis de réduire de façon significative les portions dégradées de terre de la région. Ce qui a « augmenté les rendements des agriculteurs », foi de l’animateur. Il ajoute que l’activité de l’élevage qui bat son plein dans la région mais qui souffre des poches de sécheresse s’améliore à cause des effets positifs du Programme.
Farouk Dicko souligne les sous projets sont mis en place de façon participative avec les populations locales qui expriment leur besoin après quoi le projet est ficelé avec la contribution des personnes ressources dont le gouverneur de la région. En termes de mise en œuvre, l’animateur de l’assistance technique assure que ces populations qui ont été consulté dès le départ s’investissent corps et âme pour le succès du projet. D’où les prouesses réalisées.
Il est de toute évidence que l’action du PIDACC a assuré une certaine résilience à cette population de cette région.
Hamidou TRAORE